Drame relatif aux personnes agées en Afrique contemporaine
Il est communément admis qu'en Afrique les vieillards sont de véritables temples du savoir ou de bibliothèques vivantes. Leur naturelle intégration dans les familles permet alors de passer sans heurt le témoin du passé aux jeunes générations. Celles-ci peuvent donc organiser le présent sur la base des expériences du passé et construire un futur plus prometteur et plus rassurant, car plongeant ses racines dans le fertile terreau du patrimoine culturel.
Le drame à l'ère actuelle dite de la «modernité» est qu'ils sont de plus en plus nombreux les Africains qui estiment que les maisons de retraite, cette curieuse trouvaille occidentale, sont une avancée sociale à réaliser au plus vite. Mais cette démarche s'engage justement au moment où les Occidentaux cherchent, à travers les maisons «transgénérationnelles» et/ou les avantages sociaux conséquents, à ce que les adultes vivent avec leurs parents âgés comme en Afrique.
Ainsi, les Africains englués dans une pauvreté intellectuelle incompréhensible à l'ère du village planétaire, ont tendance, au nom de la modernité, à rejeter la voie sociale de salut que les Occidentaux admirent et recherchent ardemment de nos jours, au profit des pratiques sociales préjudiciables sur les plans humain, moral et social, que les Occidentaux sont de plus en plus nombreux à vouloir abandonner. Quelle perte pour l'humanité !
Pour d'amples informations, voir « Enfants, Parents et Communauté. Des droits inaliénables pour des devoirs incontournables », pp. 62-74, les devoirs des enfants à l'égards des parents.